Nathalie E.

Nathalie E.

Non Fumeuse depuis octobre 2014

Son credo: "jamais sans ma clope"

Profil de fumeuse

Très grosse fumeuse, j’ai passé 32 ans à fumer 2 paquets par jour. Mon credo : « jamais sans ma clope ». J’aurais presque pu manger en fumant, me doucher en fumant. J’ai commencé à 13 ans, pour avoir l’air plus cool, plus branchée. Comme je le dis tout le temps, je suis née dans un cendrier, avec un papa qui fumait beaucoup, en voiture, à la maison.

Mais toutes ces années, j’ai occulté le danger, je pensais peu à la santé et surtout, je n’avais pas du tout envie d’arrêter. Un appel important, un moment stressant, la cigarette et sa dose de nicotine avaient le don de me calmer.

Envie d’arrêter ?

En 2005, l’entreprise où je travaillais a mis en place une campagne anti-tabac, en proposant des patchs aux collaborateurs. J’ai voulu essayer… avec les années, je me rendais compte que la cigarette me faisait du mal. Je me sentais de plus en plus essoufflée. La première clope du matin me fatiguait, me donnait même parfois des vertiges.

Mais ces patchs ont été un ratage complet, j’ai repris de plus belle après 3 semaines. Et j’ai compris que je fumerais toute ma vie, jusqu’à mon dernier souffle ».

Arrivée à la vape

A un moment, à l’automne 2014, j’ai réalisé le budget énorme que représentait l’achat de cigarettes chaque mois. A plus de 8.- le paquet, l’aspect financier m’a donné envie de me renseigner sur la vape. Mais tant qu’il n’y aurait pas de nicotine en Suisse, ce produit ne serait pas pour moi, c’était certain.

Alors je suis partie à la pêche aux infos. Sur le web d’abord, dans les forums, puis j’ai acheté ma première e-cigarette en pharmacie, une petite batterie ego à 39.- avec un clearo en plastique.

Ma voisine avait rapporté de la nicotine liquide de ses vacances, je me suis donc fabriqué un jus et j’ai démarré l’aventure.

Première impression :

« J’ai choisi un goût tabac, évidemment, et finalement j’ai trouvé pas mal. Mais mon appareil manquait d’autonomie. La batterie tenait à peine 45 minutes. Donc je suis repartie me renseigner en ligne, mais tout ça me faisait peur. Ce monde masculin, avec leurs gros nuages de fumée, ces appareils compliqués... mais j’ai persévéré, j’ai cherché des conseils sur le web, sur des forums. J’ai adapté mon matériel avec une Vision Spinner et un Nautilus. Avec du matériel plus sophistiqué, j’ai gagné en autonomie, j’ai découvert de nouveaux goûts. Et là j’ai su que je ne refumerais jamais. Et c’est aussi à ce moment que j’ai commencé à commander chez Sweetch.

Etapes clé et sensations nouvelles

Les premières semaines, j’ai gardé un paquet de sécurité à la maison, et je fumais 1-2 cigarettes par jour, par exemple si une copine fumeuse passait à la maison, si j’avais un gros coup de stress. Mais très rapidement, je leur ai trouvé un goût dégueulasse. En un mois, plus jamais je n’ai retouché à une cigarette.

Au début, ça me faisait une impression étrange dans la bouche, comme des dépôts sur la langue, je crachotais, toussotais. Ça a duré même pas deux semaines, c’est la muqueuse qui se reconstruisait, en éliminant le poison de la cigarette, m’a expliqué mon médecin.

Mais le grand changement est arrivé tout de suite au niveau du souffle. En 1-2 mois à peine, j’ai vu une sacrée différence. Moi qui n’avais jamais eu de souffle, j’ai découvert des sensations nouvelles, ce que ça faisait d’avoir de l’endurance. Tant mieux, parce qu’ils faisaient des travaux dans l’immeuble et que j’avais avait 5 étages à monter à pied !

Un autre bonheur, c’est l’odeur : dans le cheveux, les vêtements, sur les doigts. Mais je suis devenue intraitable, et ne supporte plus l’odeur de la clope des autres, même à 20 mètres ça me dérange ».

Goût

Au début, uniquement des jus tabac. Je vapais le Fanfare de chez Bird’s Nest.

Puis, j’ai commencé à changer de goût en bouche, et mes liquides du début sont devenus écœurants. J’ai changé pour des fruités, des gourmands, moi qui aime beaucoup le sucre et la pâtisserie de nature.

Mon all day : Maestro de chez Bird’s Nest. J’adore.

Sinon, j’aime les saveurs café, chocolat, un peu cannelle, et je suis fan des liquides américains.

Matériel

Maintenant je suis devenue une pro. J’ai intégré le vocabulaire, je suis passée au-delà de la complication. Je suis passée aux reconstructibles, sur des box électroniques avec accu de rechange.

Pour l’extérieur, j’ai un Subtank Mini sur une eVic VTC de Joyetech (avec toujours un accu de réserve).

A la maison, j’ai une Reuleaux rx200, la Cuboid et pour les tanks Goblin mini V2, le Vaporesso et ses résistances en céramique, et plein d’autres…

« J’ai changé mon tirage aussi. Je suis passée d’une vape serrée, proche de la cigarette traditionnelle, à une vape plus aérienne dans laquelle les saveurs se développent mieux. J’aime mieux ça ».

Le meilleur conseil de Sweetch

C’est Pedro, de Sweetch Lausanne, qui m’a conseillé de ne pas essayer à tout prix de baisser mon taux de nicotine tout de suite. Commencer assez haut, ensuite, quand on passe en Sub-ohm ça baisse tout seul. Pour ma part, je suis passée de 19mg à 3mg de nicotine en 15 mois.

Mon message aux débutants

Ne pas lâcher parce que ça ne t’a pas plu la première fois. Il faut re-tester, essayer, persévérer et insister : parce que ça vient vite. Moi, j’ai arrêté sans y croire, avec une facilité déconcertante.

Et aussi: ne pas lire les manchettes du Matin, mieux vaut aller à la pêche aux infos ailleurs. »

Nathalie, non-fumeuse et fan de Sweetch depuis octobre 2014