WORLD CANCER DAY 2024

QU’EST-CE QUE LE WORLD CANCER DAY ?

Tous les ans depuis 2000, le 4 février, l’Union Internationale contre le Cancer (UICC) organise une journée de sensibilisation à la lutte contre le cancer à travers le monde. Par des initiatives individuelles, collectives ou institutionnelles, se met en place un mouvement global et proactif pour dénoncer, alerter, éduquer et agir contre ce fléau universel qu’est le cancer.

Chez Sweetch, il nous semble important de contribuer à cet enjeu de santé publique, en rappelant que le tabac tue, notamment par cancer, et que la cigarette électronique est l’outil le plus efficace dans le cadre d’un sevrage tabagique dans le cadre de la lutte contre ce désastre sanitaire qu’est le tabac.

On estime à 1,3 milliards le nombre de fumeurs sur notre planète avec plus de 8 millions de morts par an imputables directement au tabac, et donc évitables.

On s’accorde aujourd’hui à reconnaître que le tabagisme est l’un des plus gros enjeux de santé publique au niveau mondial, que ce soit par cancers ou maladies cardio-vasculaires.

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QUELLE EST LA SITUATION EN SUISSE ?

Si le nombre de fumeurs en Suisse a diminué ces dernières années, il semble, à présent, se stabiliser à un taux de 24% de la population de plus de 15 ans.

Le tabagisme tue encore en Suisse 9500 personnes par an, soit 26 personnes par jour. Ce taux de mortalité correspond à 14% des décès, toutes causes confondues.

Les causes de décès liées au tabac représentent à 34% des maladies cardio-vasculaires, à 29% des cancers du poumon, à 17% des maladies des voies respiratoires et à 16% d’autres cancers dont la bouche et la gorge.

En 2022, on recensait en Suisse, seulement 3% d’utilisateurs de cigarette électronique.
Des chercheurs de l’Université de Neuchâtel et de la Haute Ecole Spécialisée de Zurich ont calculé que le retour sur investissement de la prévention contre le tabagisme était en Suisse de 41, c’est-à-dire que pour chaque franc que l’on place dans la lutte contre le tabac en Suisse, le bénéfice net escompté pour la société est de 41 francs.

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Pour parler chiffres, aujourd’hui le tabagisme en Suisse coûte, par an, 3,9 milliards de francs à la collectivité, 3 milliards en dépenses de santé et 900 millions en perte de gain.

Les recettes engrangées par la confédération au titre de l’impôt sur le tabac ne représentent que 2 milliards de francs et ne peuvent pas compenser les coûts induits par les dégâts sanitaires liés à la consommation de tabac.

Pour une meilleure qualité de vie de la population, comme pour des dépenses de santé assainies, il est temps de prendre le problème du tabagisme à bras le corps et de proposer aux fumeurs un accès facilité à la cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique et une information non censurée sur les bénéfices induits par le vapotage comme la réduction drastique du nombre de cancers.

LE VAPOTAGE : UN INSTRUMENT EFFICACE POUR REDUIRE LES RISQUES DE CANCERS LIES AU TABAC

Rappelons tout d’abord, que si la nicotine est hautement addictive, elle ne provoque pas de cancers. C’est bien le tabac et la combustion des cigarettes classiques qui sont à l’origine des cancers dits ‟du fumeur”.

On sait depuis 2015, grâce à Public Health England, que la cigarette électronique est 95% moins nocive que le tabac.

A contrario, si le vapotage ne provoque pas de cancers, il pourrait comme outil pérenne de sevrage tabagique, épargner des milliers de vies dans les décennies futures, ainsi que des économies de santé importantes qui seraient bien plus utiles si elles étaient redistribuées pour développer la recherche sur le cancer.

Le simple fait d’arrêter le tabac limite considérablement les risques de développer un cancer lié à ses anciennes habitudes de fumeur, une sorte de mise en place d’un principe de ‟prévenir plutôt que guérir”.

CONCLUSION

Il est évident, aujourd’hui, que le vapotage devrait faire partie intégrante de toute politique de lutte contre le cancer. Il est impératif que les professionnels de la santé changent de paradigme concernant la cigarette électronique et que l’on cesse de diaboliser cet outil d’aide au sevrage tabagique, et qui a fait ses preuves.

Dans la lutte contre le cancer, il est temps de voir le vapotage, non comme un problème, mais comme une solution.

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