Traduction du très pertinent article paru le samedi 28 septembre 2019 à 17h39 sur le blog scientifique officiel du Dr Konstantinos Farsalinos. Le Dr Farsalinos est cardiologue et chercheur à l’École Nationale de Santé Publique d’Athènes. Il mène des recherches de laboratoire, cliniques et épidémiologiques sur le tabagisme, la réduction des méfaits du tabac et les cigarettes électroniques en tant qu'investigateur principal depuis 2011.

« (Je m'excuse pour la longueur de l'article)


Il est ironique de constater que la période actuelle de révolution de l’information a non seulement amélioré l’accès et l’éducation pour tous, mais a également entraîné, dans de nombreux cas, une propagation sans précédent de désinformation et de confusion. Prenons, par exemple, le cas récent de cigarettes électroniques et de maladies pulmonaires, une histoire qui sera citée dans les livres d’histoire de la santé publique comme l’une des plus grandes campagnes de désinformation et de tromperie publique jamais menées. Une campagne immorale de « panique morale » basée sur la fiction, l'intimidation, la terreur, la confusion et la désinformation.
La récente et grave épidémie d’insuffisances respiratoires aiguës a été présentée (avec d’impressionnants titres) dans plusieurs articles (tels qu’ ici et ici ) comme étant liée au vapotage et aux cigarettes électroniques, alors qu’elle est en réalité liée à des huiles de THC, des huiles de THC illicites.


Il semble qu’il existe un marché noir généralisé et incontrôlé de produits à base de THC (ndlr : aux Etats-Unis), dont personne ne prend la responsabilité, ni n’est tenu pour responsable. Ou peut-être bien que dans un effort afin d’éviter toute responsabilité et imputabilité (ce qui serait mauvais en matière de relations publiques), certains ont décidé de blâmer « l'ennemi éternel » : la cigarette électronique.

Il est regrettable que les personnes, qui n’ont aucune expertise en la matière et qui comptent sur les médias et les experts pour recevoir des informations utiles et prendre des décisions en connaissance de cause, soient des destinataires passifs des informations les moins pertinentes, les moins fiables et les plus déroutantes.

Prenons par exemple le récent article de Bloomberg News. Les auteurs de l'article ont tenté de mener une enquête approfondie sur la récente épidémie de maladies pulmonaires aux États-Unis en examinant des rapports de cas antérieurs, en interrogeant plusieurs scientifiques et en présentant des données provenant d'études publiées. Bien que je ne remette pas en question les motivations des auteurs, le résultat final est un ensemble d'informations déroutantes et non pertinentes qui, pour la plupart, n'ont aucun lien avec l'épidémie de maladies aux États-Unis et ne fournissent aucune idée précise de quoi que ce soit ; au lieu de cela, il désinforme le public.


S'il est vrai qu'il y a eu quelques cas sporadiques rapportés au cours des 10 dernières années, il existe des milliers de cas rapportés dans la littérature pour tout ce que vous pouvez imaginer. Prenons par exemple le cas du paracétamol, l'analgésique le plus utilisé et le plus populaire au monde (cas rapportés ici, ici, ici, ici et il ne s'agit que d'un échantillon minuscule). Les cas rapportés sporadiquement s’étendant sur une période de 10 ans ne sont pas pertinents face à une épidémie de centaines de cas graves d'insuffisance pulmonaire survenus en quelques semaines, dont plus de 10 décès et seulement dans un seul pays. Fait intéressant, les mots « THC » et « marijuana », qui sont en grande partie les coupables de cette éclosion, ne sont mentionnés qu'une seule fois, dans un article de plus de 2000 mots !


Pourquoi l’huile de THC, et non les produits de cigarette électronique classiques, est-elle la cause de cette épidémie ? Pour de nombreuses raisons. Premièrement, la principale manifestation clinique de la maladie est une pneumopathie lipoïde (ou pneumopathie à éosinophiles, qui peut également être attribuée à l'inhalation d'huiles), ce qui signifie probablement que des huiles de lipides exogènes ou d'autres hydrocarbures ont été inhalés. Les liquides classiques pour cigarette électronique (à savoir des liquides aromatisés contenant ou pas de la nicotine) sont solubles dans l’eau. Par conséquent, les huiles ne sont pas nécessaires et ne peuvent pas être utilisées comme solvants ; au lieu de cela, le propylène glycol et le glycérol (qui sont des alcools, des polyols ; pas des huiles) sont utilisés comme solvants. En revanche, le THC est soluble dans les lipides et difficile à dissoudre avec les solvants courants. Dans le but d’épaissir les solutions de THC illicites, il est probable que des taux élevés d’huiles aient été utilisés comme solvants (non seulement parce que le THC est soluble dans les huiles, mais également en raison de sa viscosité élevée). La vitamine E est un additif liposoluble qui est dissout dans les huiles de tous les suppléments vitaminiques (lesquels doivent bien sûr être ingérés et non inhalés).


Bien entendu, le THC en tant que composé n’est PAS la cause de l’épidémie car il a été inhalé pendant des années sans aucune intoxication aiguë. De même, les e-liquides classiques avec de la nicotine NE SONT PAS la cause de l'épidémie, car ils sont utilisés depuis 10 ans et le sont encore aujourd'hui, par millions, sans aucune intoxication aiguë. Ceci est une autre raison pour laquelle les liquides avec de la nicotine ne peuvent pas être la raison de la récente épidémie. L’inhalation d’huile de THC à travers une cartouche et l’utilisation d’un dispositif à batterie (que beaucoup de gens appellent « e-cigarette ») est un phénomène relativement récent, qui est toutefois devenu un marché noir incontrôlé avec des fabricants inconnus, sans normes de produits et sans contrôle de qualité. Plus important encore, l’inhalation d’huile de THC n’est pas du vapotage et ce ne sont pas des produits de cigarette électronique. Le fait que des cartouches avec une résistance et des piles soient utilisées pour évaporer l'huile de THC n'en fait pas une cigarette électronique.


Le paradoxe des récents reportages dans les médias traitant de vapotage et de cigarettes électroniques revient à suggérer que le verre est la cause de la consommation excessive d'alcool parce que tout le monde boit de l'alcool dans un verre. Cela n'a aucun sens. En fait, ce n’est même pas le cas pour les huiles THC, car elles sont vendues sur le marché noir dans des cartouches préremplies (systèmes fermés) et non dans des bouteilles réutilisables.

Pour en revenir à l'article paru dans Bloomberg News, des experts ont déclaré : « Nous menons une série d'expériences chimiques, incontrôlées et faiblement documentées dans les poumons des gens ».


C’est l’argument fréquemment cité selon lequel nous ne savons pas ce qu’il se passera après 20 ou 30 ans d’utilisation de cigarettes électroniques. Fait intéressant, il s'agit de la même « expérience » (qui en réalité n’est pas une expérience) que nous faisons avec tous les produits ayant été commercialisés dans l'histoire de l'humanité.

Je défie quiconque de me montrer un produit qui a été commercialisé seulement après 20 ou 30 années de collecte de preuves épidémiologiques cliniques. C'est tout simplement impossible. Je me demande, s’il s’agissait pour la population d'une expérience de 40 ans lorsque les inhibiteurs de l'ECA (ndlr : Enzyme de Conversion de l’Angiotensine), l'un des médicaments antihypertenseurs les plus courants, ont récemment démontré une augmentation du risque de cancer du poumon de 20 à 30% lorsqu'ils sont utilisés pendant plus de 5 ans ? Les inhibiteurs de l'ECA ont été commercialisés pour la première fois en 1980 (captopril).


Certains médicaments antihypertenseurs très courants sont supposés être utilisés par certains patients pendant des années, voire des décennies (par exemple, mon père prend quotidiennement un inhibiteur de l'ECA depuis 20 ans). La récente étude mettant en évidence un risque plus élevé de cancer du poumon a été publiée en octobre 2018. Bien évidemment, avant de commercialiser les inhibiteurs de l'ECA, aucune étude n’a examiné les effets de l'ingestion pendant 10, 20 ou 30 ans, alors qu’on savait que ces médicaments seraient utilisés pendant de longues périodes par des millions de patients. Dans un éditorial accompagnant la récente étude, l'auteur a correctement et de manière appropriée mentionné que : « Néanmoins, chez un patient donné, les préoccupations concernant le risque à long terme de cancer du poumon doivent être mises en balance avec les gains d'espérance de vie associés à l'utilisation des I’ECA. » Ceci est une déclaration raisonnable et appropriée, et une pratique courante pour tous les médicaments (en effet, tous les médicaments et les procédures médicales ont des effets secondaires et des complications). Mais nous appliquons deux poids deux mesures pour les cigarettes électroniques.


La confusion ne s’arrête pourtant pas là dans l’article de Bloomberg.
Les effets potentiels chroniques de l'inhalation de propylène glycol et de glycérol, qui sont largement discutés dans l'article, ne sont pas pertinents pour les cas d'insuffisance pulmonaire aiguë aux États-Unis. Ces derniers ont évolué sur une période de quelques jours ou quelques semaines. Tout ce qui est mentionné dans l'article et qui fait référence aux effets chroniques n'est pas lié à la récente épidémie. Mais le lecteur sera évidemment incapable de faire la distinction. Ils mentionnent, par exemple, une récente étude réalisée par des chercheurs de Baylor, qui a révélé des dépôts de graisse dans les poumons d’animaux attribués à une exposition au propylène glycol et au glycérol.
Ceci fait référence à l'étude de Madison et al., qui encore une fois n'a rien à voir avec la récente épidémie ; il s'agissait d'une étude à long terme chez la souris et les effets observés n'ont aucune pertinence clinique ou expérimentale pour la récente flambée de lésions pulmonaires aiguës.


Bizarrement, tout le monde semble ignorer les résultats importants de cette étude selon lesquels, bien que les souris exposées à la fumée de tabac aient développé une grave inflammation chronique des poumons et un emphysème, aucun effet de ce type n’a été observé avec l’exposition à la cigarette électronique. En plus, cette étude a suscité un débat sur le fait que les effets de l'inhalation de propylène glycol sont inconnus et n'ont jamais été étudiés. Ce n'est pas vrai. Dans les années 1930 et 1940, de nombreuses recherches ont été menées sur l'inhalation de propylène glycol, car il s'est avéré que le propylène glycol avait des propriétés antibactériennes et antivirales tant chez les animaux que chez l'homme. (Robertson OH, Bigg E, Miller BF, Baker Z. Sterilization of air by certain glycols employed as aerosols. Science 1941;93:213; Henle W, Zellat J. Effect of propylene glycol aerosol on air-borne virus of Influenza. Proc Soc Exper Biol & Med 1941;48:544; Robertson OH, Loosli CG, Puck TT, Bigg, E, Miller BF. The protection of mice against Infection with air-borne Influenza virus by means of propylene glycol vapour. Science 1941;94:612; Harris TH, Stokes J Jr. The Effect of propylene glycol vapour on the incidence of respiratory infections in a convalescent home for children: preliminary observations. Am J Med Sci 1942;204:430; Harris TH, Stokes J Jr. Air-borne cross infection in the case of the common cold: a further clinical study of the use of glycol vapours for air sterilization. Am J Med Sci 1943;200:631; Lester W Jr, Dunklin E, Robertson OH. Bactericidal Effects of Propylene and Triethylene Glycol Vapors on Airborne Escherichia coli. Science. 1952 Apr 4;115(2988):379-82).

Oswald Hope Robertson et ses collègues ont publié ce qui est encore aujourd'hui l'étude la plus complète sur la non-dangerosité de l'inhalation de propylène glycol chez les animaux. Il a exposé des rats et des singes à une atmosphère sursaturée de propylène glycol pendant 6 à 18 mois et n'a constaté aucun effet indésirable dans les poumons ou tout autre organe. Un autre paradoxe réside dans le fait qu’en se concentrant sur des études cellulaires et animales, qui dans de nombreux cas ont un contexte clinique limité, tout le monde ignore les données cliniques.


Des études menées auprès de fumeurs asthmatiques et atteints de MPOC (ndlr : maladie pulmonaire obstructive chronique) suivis depuis respectivement 2 et 3 ans, ont montré que le passage du tabagisme à la cigarette électronique était associé à une amélioration objective de la fonction respiratoire.

Un autre article non pertinent présenté dans l'article de Bloomberg concerne le diacétyle et l'acétyle propionyle (pentanedione). Cette partie de l'article commence par une déclaration erronée qu’un chercheur de l'Institut national pour la sécurité et la santé au travail a faite auprès des régulateurs de la FDA (ndlr : Food and Drug Administration) en 2015 concernant ces deux ingrédients dans certains liquides de la cigarette électronique.


En fait, moi-même et des scientifiques américains avons été les premiers à publier une étude analysant 159 liquides de cigarettes électroniques, principalement originaires d'Europe et des États-Unis, à la recherche de diacétyle et de pentanedione. L'étude a été publiée en 2014. À ma connaissance, il s'agit toujours de la seule étude comparant les concentrations de ces deux produits chimiques entre les liquides de la cigarette électronique et la fumée de cigarettes de tabac.


Nous avons constaté que les niveaux moyens trouvés dans les liquides de cigarettes électroniques étaient 100 fois plus faibles pour le diacétyle et 10 fois plus faibles pour la pentanedione par rapport à la fumée de cigarettes de tabac. L'article de Bloomberg ne mentionne rien sur la présence de ces produits chimiques dans la fumée de cigarette traditionnelle.

Comme beaucoup d’entre vous le savent peut-être, Bloomberg News appartient à Michael R. Bloomberg, qui, comme il est mentionné au bas de l’article, a fait campagne et a donné de l’argent pour appuyer l’interdiction des cigarettes électroniques aromatisées et du tabac. En fait, il a lancé une croisade contre les cigarettes électroniques. Il est intéressant de connaître les faits et les croyances qui motivent à faire campagne contre les cigarettes électroniques.


Michael R. Bloomberg est récemment apparu à CBS (un accès Internet depuis les États-Unis est nécessaire pour visionner la vidéo) afin de discuter de la problématique des cigarettes électroniques. Parmi les nombreuses déclarations mensongères mentionnées dans cette courte interview, je n'en présente ici que quatre :

  1. Dans une question sur les estimations de Public Health England et du Royal College of Physicians selon lesquelles les cigarettes électroniques sont 95% moins nocives que le tabac, il a répondu : « Soyons sérieux, je veux dire ».
  2. Au cours de la discussion sur l'utilisation de cigarettes électroniques par les jeunes, il a déclaré : « Imaginez, si votre enfant en fait usage et se retrouve avec un QI inférieur de 10 ou 15 points à celui qu'il aurait eu… ». Ceci est bien évidemment une affirmation mensongère étant donné qu'aucune étude n'a jamais montré que la nicotine soit à l'origine d'un QI faible. Les liens existants entre la nicotine et les anomalies du développement du cerveau sont principalement liés au tabagisme ou sont dérivés d'une exposition extrême à la nicotine chez des animaux de laboratoire. Nous avons observé une situation similaire avec la nicotine provoquant l'athérosclérose chez les animaux. Une constatation qui a été rejetée lorsque des études épidémiologiques à long terme sur les utilisateurs de snus ont révélé que les effets sur la santé cardiovasculaire étaient minimes. Bien plus, on a constaté que la nicotine améliorait la mémoire et la concentration et avait des effets bénéfiques dans plusieurs maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Bien entendu, les preuves ne suggèrent pas non plus que nous devrions recommander l'utilisation de nicotine à la population en général.
  3. Au cours d'une discussion sur l'usage de la cigarette électronique dans le but de renoncer au tabac, il a déclaré : « Ils n'ont jamais fourni la moindre preuve que cela puisse réellement vous aider à arrêter de fumer. » La vérité est que de nombreuses études de population et une récente recherche contrôlée ont prouvé l’efficacité des cigarettes électroniques en tant qu’aides au sevrage tabagique, bien qu’elles ne sont pas utilisées en tant que médicaments.
  4. Juste après la déclaration susmentionnée, il a déclaré : « En fait, la plupart des consommateurs de vape n’avaient jamais fumé auparavant. » Dans tous les pays où l’usage de la cigarette électronique a été surveillé dans la population, nous constatons que son utilisation est largement confinée aux actuels ou anciens fumeurs alors que l'utilisation par des non-fumeurs est rare. Pour les États-Unis, je présente ci-dessous un graphique avec les données officielles des entretiens de santé menés en 2016 et 2017 (regroupés) par le centre national des données de statistique sur la santé (National Center for Health Statistics). Une enquête représentative de la population. Le graphique montre que la grande majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques sont des fumeurs actuels ou des anciens fumeurs.

Par conséquent, le fondateur et propriétaire de Bloomberg News, la personne qui a consacré des millions de dollars à une campagne contre les cigarettes électroniques, a été motivé par de mauvaises informations, des informations erronées et une approche idéologique et dogmatique. Laquelle consiste à ignorer ou à rejeter des preuves qui ne correspondent pas à ses propres critères (ce que nous appelons généralement « biais de confirmation ») et à insulter les organisations qui ne sont pas d'accord avec ses points de vue (quelque chose que nous appelons généralement « si vous n'aimez pas le message, tuez le messager »).


Je n’ai jamais entendu aucun scientifique suggérer que les cigarettes électroniques soient absolument saines et sans danger, et que tout le monde puisse ou devrait les utiliser. Les cigarettes électroniques comportent un risque résiduel, minime par rapport au tabagisme, que nous pourrons quantifier au fil du temps. Cependant, il ne fait aucun doute que les cigarettes électroniques sont de loin moins nocives que le tabac et qu’elles correspondent parfaitement à la définition fondamentale de la réduction des risques, une stratégie que nous pratiquons tous les jours dans notre vie (ceintures de sécurité, casques, préservatifs, médicaments).

Cette croisade contre les cigarettes électroniques est basée sur de fausses hypothèses selon lesquelles les cigarettes électroniques (au lieu des huiles de THC illicites) sont la cause de l'explosion de pneumopathies aiguës, et est propagée au public en présentant des informations non pertinentes conduisant à une confusion majeure, à des informations erronées et de mauvaises perceptions.


Ironiquement, les campagnes et les initiatives réglementaires censées lutter contre le problème de la récente épidémie de maladie se concentrent sur les arômes, alors qu’il est certainement impossible à toute personne qui décide d’utiliser des huiles de THC illicites à des fins d’inhalation de le faire en raison des arômes. De même, oser suggérer que les liquides de cigarette électronique classiques (à savoir des liquides aromatisés contenant de la nicotine) disponibles dans le monde depuis 10 ans sont responsables de cette épidémie (uniquement aux États-Unis) défie tous les principes épidémiologiques possibles. La désinformation qui prévaut et les réactions réglementaires qui en résultent vont de manière certaine provoquer une vague de rechute dans le tabagisme pour plusieurs des millions de vapoteurs qui ont réussi à arrêter de fumer avec des cigarettes électroniques.


Il s’agit d’une tragédie de santé publique bien plus importante que celle de la récente explosion de maladies, étant donné que plus de 1200 américains meurent chaque jour de maladies liées au tabagisme. Je n’ai aucun doute que l'histoire enregistrera la situation d’aujourd’hui comme l'une des campagnes les plus mensongères et les plus dommageables pour la santé publique.

Mes suggestions aux lecteurs sont les suivantes :

Pour les fumeurs: essayez d’arrêter vous-même ; si vous échouez, essayez d'arrêter avec des médicaments et l'aide d'un professionnel ; si vous échouez ou si vous ne souhaitez pas utiliser de médicaments, vous devez essayer les produits de réduction des méfaits du tabac (cigarettes électroniques, snus scandinave, cigarettes chauffées au tabac). L’objectif devrait toujours être d’arrêter complètement de fumer ; réduire la consommation de tabac ne suffit pas.


Pour ceux qui n’ont jamais fumé (adultes et jeunes) : les cigarettes électroniques ne sont pas absolument sans danger ni inoffensives ; de la sorte, il n’est pas nécessaire de s’exposer à un risque inutile (même si le risque peut être faible).

Tout le monde devrait prendre des décisions éclairées basées sur la VÉRITÉ.

Mais où est la vérité ? »