Avant toute chose, la cigarette électronique est sans doute l’une des inventions les plus marquantes de ce début de siècle. Elle s’est rapidement imposée comme une alternative au tabac au moins aussi efficace que les autres substituts nicotiques. Et l’on sait maintenant scientifiquement qu’elle l’est deux fois plus.

Il s’agit d’un dispositif permettant de chauffer un e-liquide destiné à être vaporisé puis inhalé. Pour cela, l’appareil applique une tension prédéfinie à une résistance. En chauffant, cette dernière va transformer en vapeur l’e-liquide spécialement conçu pour cet usage et qui est mis en contact avec elle par l’intermédiaire d’une matière poreuse (fibre, coton, céramique, etc.). Une cigarette électronique se compose toujours de deux éléments : d’un côté, la partie contenant la source d’alimentation et l’électronique ; de l’autre, celle qui servira à vaporiser l’e-liquide.

Concernant la première, on parle généralement de « batterie » pour les modèles les plus rudimentaires et de « box » pour les appareils les plus sophistiqués. On y trouve une source d’alimentation intégrée ou bien à ajouter sous la forme d’accus tubulaires (18650/20700/21700) ainsi qu’une puce électronique, qui va déterminer comment transmettre cette énergie à la résistance. Un écran et des boutons complètent les modèles les plus aboutis.

La seconde partie, qui sert à vaporiser le liquide peut être un clearomiseur, lorsqu’il repose sur l’utilisation de résistances prêtes à l’emploi, ou un atomiseur, quand il utilise des résistances reconstructibles. Dans ce dernier cas, plusieurs acronymes définissent les différents types d’atomiseurs : RDA, RBA, RTA ou encore RDTA en fonction de la chambre d’atomisation (immergée ou au-dessus du réservoir).