Il n’est pas rare d’entendre prononcer ce néologisme dès que l’on commence à vraiment s’intéresser à la vape. Dans cet univers le mot « DIY » (Do It Yourself, ou faites-le vous-même en français) désigne la pratique qui consiste à réaliser soi-même ses e-liquides.
Sur le papier, la procédure est plutôt simple : il suffit d’ajouter un arôme concentré, dans une proportion recommandée par le fabricant, à une base que l’on pourra nicotiner au préalable en fonction de l’usage souhaité. La préparation obtenue aura ensuite besoin d’un temps de maturation (steeping) pour révéler ses arômes. Cette durée varie de deux à trois jours pour les recettes les plus simples et les e-liquides fruités. Mais elle peut aller jusqu’à plusieurs dizaines de jours pour les assemblages les plus complexes, les gourmands et certains classics.
Bien que simple et tentante car économique, cette pratique n’est pas à la portée du « primo venu ». Elle nécessite en effet de la précision et une bonne maîtrise des proportions, même si de nombreux calculateurs dédiés sont facilement accessibles sur Internet. L’utilisation de nicotine implique une difficulté supplémentaire, et il est recommandé de bien s’équiper en fioles, pipettes et autre matériel de préparation et de conservation. Enfin, il est fondamental de bien étiqueter tous les e-liquides ainsi élaborés en mentionnant la date de réalisation, l’arôme utilisé et le taux de nicotine. De nombreuses marques proposent des versions concentrées de leurs liquides phares ou des kits prêts à l’emploi. Cependant, en fonction des références, les résultats peuvent être très variables et il est parfois difficile de retrouver exactement la même sensation qu’en dégustant la version originale prête à vaper.