World No tobacco Day

INTRODUCTION

Depuis 1988, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) a institué une Journée Mondiale sans Tabac dans le but d’attirer l’attention sur les dangers que représente le tabac sur la santé de la population mondiale. 

Ceci peut paraître pertinent si l’on considère qu’il y a sur la planète 1,3 milliards de fumeurs et chaque année 8 millions de morts liées au tabac.

Cette année, le thème choisi par l’OMS pour cette journée spéciale est « Grow food, not Tobacco » afin d’alerter sur la nécessité de convertir les terres arables des pays les plus pauvres en culture de subside plutôt que de les consacrer à la culture du tabac.

LE ROLE DE L’OMS DANS LA SAPE DE LA VAPE

Noble cause en soi !

Dans une optique de bon sens, on pourrait considérer que la méthode la plus efficace pour arriver à la fin du tabagisme serait de faire disparaître la demande de tabac, en poussant les consommateurs vers des solutions alternatives, ce qui aurait pour conséquence de contraindre les producteurs de tabac à se tourner vers d’autres cultures.

Simple comme bonjour !

Oui, mais voilà, de la théorie à la pratique il y a un monde de nuances antagonistes dictées par des intérêts qui n’ont rien de très charitables.

Pourquoi l’OMS a-t-elle décider de nier, contre toute logique, les preuves scientifiques qui confirment, jour après jour, que la cigarette électronique reste l’outil le plus efficace pour arrêter de fumer et de s’obstiner à développer une politique anti-vape frisant le fanatisme ?

WHO World Health Organisation

Dernier exemple en date, l’OMS tiendra au Panama en novembre 2023, sa COP 10 (Conference of the Parties) pour élaborer ses futures stratégies de lutte contre le tabac. Les principales mesures qui seront soumis aux ‟Sages” seront la taxation de la vape, l’interdiction des systèmes ouverts, des sels de nicotine, des arômes hors tabac, de la possibilité de régler la puissance de l’e-cig, mais aussi une refonte de la notion de fumée. Le tout avec pour objectif avoué de décourager les fumeurs de se tourner vers la vape.

Alors, pourquoi ? La réponse se trouve, peut-être, dans le mode de financement de l’organisation internationale.

A la base, l’OMS est sensée être une instance indépendante, mais il ne faut pas gratter beaucoup la surface pour découvrir le nom des charitables donateurs.

L’argent est le nerf de la guerre, et l’OMS a besoin de beaucoup de dons pour mener ses campagnes essentielles à la santé humaine comme la vaccination dans les pays pauvres. 

Bloomberg Quit Smoking

Alors a-t-elle vendu son âme au diable pour la bonne cause ?

A l’heure du numérique où toute information est disponible ou fuitée, attardons-nous sur la liste des financements de l’OMS et sur ses généreux donateurs au cœur gros comme ça…

Nous retrouvons en très bonne place Bloomberg Philanthropies, la fondation du multimillionnaire américain qui a fait de la lutte anti-vape son cheval de bataille. Mais aussi, la Bill & Melinda Gates Foundation qui œuvre de concert avec Bloomberg. A elles deux, ces fondations fournissent près de la moitié des fonds de l’OMS. Cela laisse songeur ! 

On peut ajouter des Big Pharmas comme GSK (GlaxoSmithKline) pour qui une victime du tabac sera toujours plus rentable qu’un vapoteur, et vous commencez à avoir une image plus nette de la politique anti-tabac de l’OMS.

UN EXEMPLE ALTERNATIF : LA GRANDE-BRETAGNE

Ce désastre annoncé est-il sans solutions ?

Non, un pays résiste encore et toujours au diktat de l’OMS avec des résultats spectaculaires sur la réduction de la consommation de tabac et donc des risques sanitaires adjoints : la Grande-Bretagne.

Ce pays a pris à bras-le-corps le problème du tabagisme avec pour arme…la vape.

La dernière campagne en date, avec la création par le Ministère de la Santé britannique d’un programme « Swap to stop » mis en place, et la distribution gratuite d’1 million de kit de vape pour accompagner les fumeurs volontaires vers le sevrage tabagique.

Depuis le début de la politique pro-vape du pays, le nombre de fumeurs est passé de 20 à 13%. 

Quel pays ayant adopté des mesures restrictives contre la vape peut se targuer d’un tel résultat ? La réponse est claire : aucun.

Le Royaume-Uni a eu le courage d’aller plus loin encore et d’oser ce qu’aucun gouvernement n’avait eu la témérité de faire avant lui : critiquer officiellement la position de l’organisation non gouvernementale et ses prises de positions délirantes contre la vape (rapport publié par le groupe multipartis du Parlement britannique pour la vape), et cela en mettant en doute son indépendance d’action face aux exigences de ses généreux donateurs. 

UK Vape Vaping E-cigarette

Le bon sens traversera-t-il un jour la Manche ? Les intérêts de santé publique prendront-ils le pas sur les intérêts économiques ? D’autres pays prendront-ils la mesure de la nécessité d’apporter une aide concrète et sincère aux fumeurs en les aidant à dire adieu au tabagisme grâce à la vape, tout en empêchant les ados d’y avoir accès ?

Faisons confiance aux personnels de santé, acteurs sur le terrain ainsi qu’aux vapoteurs messagers de leur expérience réussie, pour faire bouger les lignes.

CONCLUSION

Si jamais vous allez sur le site de l’OMS avec l’intention de trouver une solution pour arrêter de fumer, vous serez dirigé vers la page « Quitting Toolkit ». Bon début me direz-vous : ils ont des solutions.

En effet, l’OMS vous donne des trucs pour arrêter la clope, 4 en fait :

  1. Retardez au maximum votre besoin d’allumer une cigarette.
  2. Prenez 10 longues inspirations pour vous relaxer et faire passer votre envie.
  3. Buvez de l’eau pour avoir quelque chose en bouche.
  4. Faites quelque chose pour distraire votre esprit de la cigarette comme prendre une douche ou écouter de la musique.

On n’est pas près d’assister à la fin du tabagisme. 


Merci pour votre lecture.

L’équipe Sweetch