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INTRODUCTION

Avant de prendre sa retraite, le Pr Jean-François Etter, chercheur en Santé Publique à l’Université de Genève et ancien directeur de Stop-Tabac.ch, a rendu ses conclusions sur une étude menée pendant 8 ans, dans le but de déterminer l’évolution du comportement des vapoteurs dans le temps.

Il démontre, sans équivoque, qu’une immense majorité des vapoteurs sujets de l’étude ont définitivement abandonné le tabac grâce à la cigarette électronique, au cours de cette période.

COMPOSITION DU PANEL DES VAPOTEURS

Cette étude a été initiée en 2012 lorsque l’on a commencé à parler de la cigarette électronique comme outil de sevrage tabagique.

Un questionnaire pertinent sur le sujet a été envoyé à de nombreux vapoteurs, avec 3105 réponses recensées, dont une proportion de 2763 vapoteurs au minimum occasionnels.

En 2021, un autre questionnaire a été envoyé à ces 2763 participants suscitant 1141 réponses.

L’étude des réponses données par ces participants montrent que 375 d’entre eux vapotaient toujours en 2021.

C’est sur l’analyse de l’évolution du comportement de ce groupe de 375 vapoteurs que l’étude s’est, alors, focalisée.

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COMPORTEMENT DU GROUPE FACE AU TABAC

L’étude a mis en perspective le lien qui existait en 2012 pour ces vapoteurs, entre l’arrêt du tabac et la cigarette électronique, et leurs raisons de toujours vapoter en 2021. Sur ces 375 participants vapoteurs au long cours, seuls 11% d’entre eux sont toujours des vapo-fumeurs, les autres ont définitivement dit adieu au tabac. Non seulement, ils ont cessé de fumer, mais déclarent ne pas craindre de rechute et, même, ne manifestent plus aucune tentation pour la cigarette classique.

QUID DE LA NICOTINE

L’étude a mis en lumière, également, le statut de ces vapoteurs face à leur dépendance à la nicotine.

Incontestablement, s’ils n’ont pas encore lâché leur e-cig, le taux de nicotine dont ils ont besoin a diminué pour 80% des sujets, et 35% s’estimeraient prêts à arrêter définitivement la vape. Si la concentration moyenne en nicotine du groupe en 2021 se fixe à 6mg/ml, soit une forte diminution par rapport à 2012, leur goût en matière de e-liquides a lui aussi évolué.

En 2012, 31% des vapoteurs participants vapotaient exclusivement des e-liquides saveur tabac. Ils ne sont plus que 18% en 2021. Si beaucoup alternent les arômes, ils ne sont qu’un quart à avoir entièrement quitté tout lien avec la saveur tabac.

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CONCLUSION

L’étude démontre que sur le long terme, non seulement beaucoup de vapoteurs ont laissé derrière eux le tabac, mais qu’une partie d’entre eux, est même prête à quitter aussi la nicotine et la vape.

La cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique fonctionne et ses effets perdurent dans le temps.

Si seulement, les acteurs de la santé mondiale pouvaient juste enlever les œillères qui les empêchent d’admettre la réalité, et de promouvoir cet outil de réussite qui sauve des vies…  


Merci pour votre lecture.

L’équipe Sweetch

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